J’ai eu le privilège, pour la deuxième année consécutive, d’animer le volet TBI du Camp TIC de la Fédération des établissements d’enseignement privé. Les autres volets étaient animés par les fantastiques et généreux animateurs RÉCIT de la FÉEP, Karine Thonnard (médias sociaux) et Claude Frenette (tablettes mobiles), auquel est venu prêter main forte le répondant TIC du Collège de Montréal, Sébastien Wart (il faut dire qu’il y avait un très grand intérêt pour tout ce qui touche la mobilité). Pendant deux jours et demi, près de 50 enseignants venant de Chicoutimi jusqu’à Gatineau se sont rassemblés pour apprendre, développer leurs compétences professionnelles et échanger autour de la technologie.
À l’intérieur du volet TBI, destiné aux débutants, nous avons commencé la 1ère journée dédiée en faisant une rapide introduction de ce qu’est un TBI. Comme toujours, il est étonnant de constater à quel point c’est une technologie ultra-évidente pour certains, et plutôt mystérieuse pour d’autres. Mais, comme je l’ai déjà mentionné dans un autre article, c’est parce que le TBI constitue une fenêtre sur l’environnement informatique complet. On a d’ailleurs eu à traiter de médias sociaux (via des applications collaboratives) et aussi de mobilité (interaction entre tablette et TBI), les thèmes des deux autres ateliers.
Après l’introduction commune, les participants ont dû réfléchir à ce qu’était leur objectif personnel pour ce camp TIC. Pour certains, c’était de s’approprier le tébéiciel. Pour d’autres, c’était de trouver des ressources externes dont l’utilisation est intéressante sur le TBI. D’autres ont pris le temps de d’explorer les options d’auto-formation qui s’offraient à eux pour prendre en main leur propre développement (wow! j’en étais bien fière!).
Nous avons aussi pris le temps de faire des mini-ateliers spécifiques aux tébéiciels, car dans la même salle, j’avais des utilisateurs d’ActivInspire, de Notebook et d’Open Sankoré, sans compter ceux qui doivent composer avec d’autres logiciels moins répandus. De plus, il fallait tenter de rassembler enseignants du primaire et du secondaire, profs de maths comme profs d’arts plastiques! Un défi comme je les aime!
À la fin de la 2e journée, nous avons pris quelques minutes pour faire un retour sur les coups de coeur et découvertes. On a donc retenu l’intérêt de l’enregistreur d’écran des tébéiciels pour fabriquer des capsules vidéo (tout en s’initiant au concept de classe inversée); l’utilité de l’annotation de bureau pour tirer profit de tout le matériel pédagogique dont on dispose déjà sans tout devoir reconstruire; la possibilité de d’augmenter une activité d’interprétation d’une image en arts en y ajoutant des sons, des narrations, bref, du multimédia; l’intérêt d’utiliser une ressource en ligne comme Google Arts Project; l’astuce de transformer la tablette numérique ou le téléphone intelligent en caméra-document pour pouvoir afficher des travaux d’élèves à l’écran et construire à partir de cela; la connexion possible avec la tablette numérique pour contrôler le tableau tout en marchant dans la classe; etc.
La formule de l’atelier, c’est à dire l’équivalent de 2 demi-journées complètement libres, a déstabilisé quelques participants, qui ne savaient pas trop où aller au début. Cependant, après une bonne nuit de sommeil, le déclic s’est fait dans leurs yeux et ils ont progressé à une vitesse fulgurante. Ils ont compris qu’ils pouvaient se débrouiller avec les ressources à leur portée : suggestions de l’animateur, collègues, recherche sur Internet, essai et erreur, etc. Plusieurs ont dit repartir très stimulés et plus confiants dans leurs propres capacités.
Si je pouvais revenir en arrière et changer quelque chose, je prendrais une heure (ou plus!) pour présenter en rafale quelques outils et applications en ligne qui s’utilisent bien sur le TBI et qui peuvent en même temps profiter aux élèves. J’aurais parlé de Google Drive, de Socrative, de Cacoo, et de plein d’autres! Ce sera pour la prochaine fois!
Et non, je n’ai même pas pensé à photographier ma super classe! J’ai eu le bonheur de papillonner entre 5 TBI (2 Activ, 2 SMART et 1 Epson) roulant Sankoré, ActivInspire et Notebook, c’était capoté!