Usurpation d’identité, fraude. C’est l’histoire d’une jeune femme sans histoire, qui possède bien une ou deux cartes de crédit comme tout le monde, et qui un beau jour aperçoit qu’un financement a été acccordé par VISA à son nom, dans un magasin qui n’existe même pas dans sa région. Étonnée, elle rejoint VISA et une saga commence. Les institutions de crédit sont formelles : il y a toute une activité sous son nom. La fraude semble provenir de Montréal. Occupation précédente : danseuse. Lieu de travail : l’équinoxe (après vérification, il s’agirait d’un bar de danseuses). Très original, pense la jeune femme.
Bref, deux cent cinquante mille téléphones à faire, serrure de boîte aux lettres changée, déposition à la police locale et bientôt à la GRC via l’organisme PhoneBusters… tout ça pour quelqu’un qui a trouvé le numéro d’assurance sociale de la victime. Ouf! Pourtant, la carte contenant ce fameux numéro dort bien sagement au fond d’un tiroir… qu’a-t-il bien pu se passer? La jeune femme en a maintenant pour 5 ans à recevoir des appels lorsqu’il y aura des demandes de crédit à son nom.
Alors la morale de cette histoire, surveillez bien vos comptes, ça pourrait vous arriver à vous aussi! L’identité de la victime n’a pas été dévoilée, mais si ça vous dit de faire un Sherlock Holmes de vous-même, allez vite lire le thème dans lequel cet article est classé, ça devrait vous donner un indice substantiel.
* Mise à jour : il semble que des vols d’information soient survenus à la Régie de l’assurance maladie. Justement dans les jours où j’y ai fait mon changement d’adresse. J’étais probablement du nombre.